70% des programmes référencés comme tout public contiennent des références sexuelles, à hauteur de 5 incidences par heure. Dans la majorité des cas, ces personnes ne se connaissaient pas auparavant, n’utilisent jamais de préservatif, pas de références aux MST ni aux risques de grossesses notamment précoces. Les acteurs utilisés sont des stéréotypes de » l’idéalité ». Le rôle de la femme est là aussi stéréotypé mais dans son aspect le plus misogyne : sois belle et tais toi.
Cela renvoie aux ados une image faussée de la réalité: tout le monde couche; pas d’effet négatif; plutôt cool; si je ne couche pas alors je suis nul. Les conséquences les amènent à des relations beaucoup plus précoces, non protégées et avec des partenaires multiples.
Une étude réalisée sur des adolescentes de 13 ans montre que celles qui regardait beaucoup la tv avaient 3 fois plus de chances d’avoir des grossesses précoces, d’être touchées par des MST (y compris HIV) et avaient une image de leur corps dégradée.