Influence sur l’agressivité et la violence

La violence rend le cerveau humain disponible car quand on est soumis à un stress, à de l’anxiété, le cerveau se souvient davantage du message qui est transmis. Dans la nature, cela amène l’être vivant à se souvenir des situations dangereuses afin de l’empêcher  d’être soumis  à nouveau à cette situation. On parvient au même résultat  avec des programmes violents.

La question de la recherche n’est plus de savoir si regarder des images violentes à la tv rendait agressif mais plutôt d’en connaitre le processus. Il s’agit ici d’une augmentation de l’agressivité ou de la violence, mais pas forcément d’actes répréhensibles par la loi. La corrélation entre images violente et violence est aussi forte qu’entre tabac et cancer des poumons.

60% des émissions contiennent des actes de violence. Un spectateur moyen voit près de 2600 crimes et 13 000 actes violents par an.

Les pédopsychiatres parlent de Catharsis: c’est-à-dire de « la propension à se purger de ses pulsions violentes en voyant ces dernières mises en scène à la télévision ». Sur  3500 études scientifiques qui ont cherché à déterminer le lien entre violence médiatique et comportement violent, aucune n’a réussi à y trouver un effet cathartique.

En fait cette violence vue  augmente réellement l’agressivité et les scènes s’inscrivent de manière inconsciente dans le cerveau. A l’écran, on ne voit jamais les effets négatifs  de cette violence: pas d’ITT; le blessé réapparait sans séquelles dans l’épisode suivant, le mort réapparait en vie dans le jeu…

Effets à courts termes: les muscles des biceps vont se contracter inconsciemment si quelqu’un est en train de faire un bras de fer; si on voit quelqu’un se faire piquer, la zone du cerveau correspondante  va s’inhiber… Quand on montre  un film violent à des enfants juste avant qu’ils ne jouent un match de hockey, ils vont commettre 3 fois plus de fautes que lorsqu’ils n’ont pas vu d’images violentes auparavant.

1h/jr de programmes violent à la maternelle (foot américain, dessin animé de Spiderman…) multiplie par 4 la probabilité d’avoir des comportements asociaux à l’école élémentaire (propension à mentir, tricher, indiscipline, détérioration de biens, répondre aux enseignants…).